
Le 27 septembre dernier a été une journée historique où, selon les organisateurs, 500 000 personnes étaient présentes lors de cette marche à Montréal marquée, entre autres, par la présence de la jeune militante environnementaliste Greta Thunberg et de politiciens dont Justin Trudeau!
Les petits comme les grands
C’est sous un magnifique soleil que cette marche a débuté face au monument Sir-George-Étienne-Cartier. Non seulement elle était impressionnante par le nombre de participants, mais aussi bien par les différents types de personnes présentes. On dit généralement que ce sont uniquement les jeunes qui prennent avec sérieux cette question du réchauffement climatique, mais j’ai pu voir de mes yeux que ce n’était forcément pas le cas et c’est quelque chose que je tiens à préciser. J’ai aussi pu voir des parents accompagnés avec leurs jeunes enfants et des personnes âgées; ce fut un rassemblement de plusieurs générations côte à côte pour un important combat.
Une telle marée humaine mène forcément à une exposition de pancartes, slogans et costumes très originaux. De nombreux slogans étaient chantés à l’unisson tels que «À nous la rue!», «Solidarité!» ou bien «Agissons!». Des messages forts transmis à l’aide d’images, photos ou d’une simple phrase. Sur les pancartes, de nombreux messages originaux dont «Merci, grâce à vous on ne se rendra pas au CHSLD» ou bien «Les dinosaures croyaient aussi avoir le TEMPS». En ce qui me concerne, participer à cette marche était une quasi-obligation, car je me devais de montrer mon soutien envers cette cause.
Un problème réel
Les changements climatiques sont réels et préoccupants et leurs effets peuvent déjà se faire ressentir sur divers plans, que ce soit envers la faune, la flore, l’augmentation des catastrophes naturelles, la fonte des glaces… Pour un avenir sain pour notre génération et celles qui suivront, nous nous devons d’agir sur-le-champ. Je souhaite voir un réel changement et une prise de conscience pour ceux qui manifestent peu d'intérêt ou même qui seraient sceptiques face à ce phénomène planétaire. Cette marche a donc été un moyen pour exprimer nos préoccupations.
Au cours de cette marche, j’ai demandé à de nombreuses personnes pour quelles raisons elles étaient présentes. Généralement, les personnes répondaient que c’était un devoir, car c’est une situation qui nous concerne tous et où ne l’on peut fermer les yeux.
Par exemple, Andrea, étudiante à l’université McGill en «life science» évoque «qu’il est important de montrer et d’affirmer que nous nous soucions de l'environnement et que nous sommes face à une crise à laquelle nous devons réagir. Aussi, ce combat me tient particulièrement à coeur puisqu'on est en train de détruire l’équilibre naturel que la terre a pris tant d’années à perfectionner».
L'affaire de tous
Un sentiment d’agir était présent dans le coeur de tous les manifestants, car si nous ne réagissons pas, qui le fera? Sûrement pas nos dirigeants et riches patrons de multinationales. Quoique la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a fait en sorte que les transports en commun soient gratuits lors de cette journée; un geste fortement apprécié et symbolique. De plus, de nombreuses écoles, compagnies, employeurs ont fermés leurs portes pour permettre aux personnes de manifester lors de cette journée. C’est un bon début, mais il faut faire plus et continuer sur cette lancée. Seules les années nous diront s’il y aura réellement un changement.
Pour finir cet article, je vous laisse lire une réponse très réfléchie d’une de mes amies présente lors de cette marche à mes côtés, au sujet de sa participation à cet événement.
«Plusieurs personnes sont portées à croire qu'une marche pour l'environnement n'exerce aucun impact concret sur les motifs de celle-ci, qu'elle ne contribue pas à un changement progressif, qu'au contraire celle-ci dénonce plutôt l'hypocrisie des gens vis-à-vis cet enjeu. En effet, on entend souvent les arguments suivants: Les gens ont dû utiliser leurs voitures pour se rendre à destination, ils ne font que polluer plus ou alors Une aussi grande masse de gens dehors va juste faire en sorte qu'il ait plus de déchets dans nos rues ce qui, dans les deux cas, s'avère faux. Le système de transport de Montréal a eu l'initiative de s'assurer que tous les transports en commun soient gratuits de même que les Bixis afin d'encourager la population à privilégier un transport en commun, à l'effigie de la cause supportée, plutôt que de prendre sa voiture. Près d'un demi-million de personnes se sont réunies pour un meilleur futur et pour une Terre plus en santé. En marchant dans la foule, c'est là que j'ai réalisé à quel point je pouvais faire une différence dans le monde, que si je voulais sortir pour crier plus fort afin que personne ne nous ignore alors je le ferai. Les politiciens sont par défaut nos leaders, notre autorité, mais en participant à cette marche, c'était moi la leader ainsi que la personne à côté de moi, celle en avant de moi et celle en arrière de moi. Cette marche m'a fait réaliser que nous sommes tous des leaders, toi et moi, et on va continuer à se battre jusqu'à ce qu'on se fasse entendre.» - Hanane Ourabah, étudiante en psychologie à l’Université de Montréal
J'espère simplement que cette marche a pu tirer l’alarme chez nos dirigeants pour qu’ils commencent à prendre des actions concrètes et assez rapidement, car le temps joue contre nous. Entretemps, j'encourage tous à faire le plus d’effort possible pour réduire notre empreinte écologique et de continuer à nous mobiliser!
Vraiment bel article Sihem,
Vraiment bel article Sihem, ça se voit que le sujet te tiens beaucoup à cœur, continue d'écrire!!?
En réponse à Vraiment bel article Sihem, par Hanane
Mercii beaucoup pour le
Mercii beaucoup pour le commentaire et pour ton excellente citation!
Bravo Sihem pour ton texte! C
Bravo Sihem pour ton texte! C'est un sujet "chaud" et il faut continuer à faire pression sur les divers gouvernements pour que les choses changent. J'étais aussi présent pour la cause pour montrer que la population est sensible à cet enjeu. Mais c'est aussi par de petits gestes quotidiens à intégrer dans nos habitudes qu'on arrivera à mieux protéger l'environnement et notre planète. Il faut donc des efforts des gouvernements et des grands pollueurs, mais aussi des efforts de chacun d'entre nous.
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