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Fournaise Montréalaise

Publié par Eden Merazka - Mercredi 26 juin 2024 - 08:36
L’eau de la piscine, la verdure du parc,  Des oasis de fraîcheur dans ce climat barbare.

Sous un ciel de feu, Montréal suffoque,

La chaleur écrasante, un véritable choc.

Hier, aujourd'hui, et demain semblables,

La canicule brûle, implacable.

 

Quarante degrés, le ressenti en flammes,

Un four ardent qui brûle nos âmes.

Les rues désertes, les murs qui suintent,

L’été féroce, une étrange plainte.

 

Au parc pourtant, je brave le sort,

Jouer au ping-pong, mon seul réconfort.

Avec un ami, raquette en main,

Les gouttes de sueur tombent sans fin.

 

Le soleil darde, impitoyable, ardent,

Mais notre amitié, elle, reste éclatante.

Chaque échange, chaque coup de balle,

Un défi lancé à cette chaleur infernale.

 

L’asphalte brûle, la terre assoiffée,

Les arbres eux-mêmes semblent épuisés.

Pourtant, entre deux frappes, un sourire,

Le plaisir du jeu, malgré le martyre.

 

Sur ma route, des fleurs roses et rouges,

Éclatent de beauté, même sous cette houle.

Leurs pétales délicats, un contraste charmant,

Un espoir fragile, un instant apaisant.

 

Puis vers la piscine, un refuge d’eau,

Plonger, nager, dans un doux flot.

Là, l’eau caresse et apaise l’effort,

Un instant de fraîcheur, loin du décor.

 

Les éclaboussures, les rires enfantins,

Les moments partagés, si anodins,

Deviennent précieux, un trésor caché,

Dans cette chaleur, une rare clarté.

 

Les jours se suivent, la chaleur persiste,

Un étouffant été, un drôle de twist.

Les nuits sont courtes, le sommeil léger,

Les ventilateurs tournent, désespérés.

 

Cette chaleur, anormale et intense,

Nous pousse à chercher quelque clémence.

Les climatiseurs ronronnent, les glaces fondent,

Dans chaque coin, la chaleur inonde.

 

Pourtant, on trouve des moyens d’évasion,

Des coins de verdure, des lieux de passion.

Même sous ce ciel de feu, on s’adapte,

On vit, on rit, même si la ville craque.

 

Des jours en feu, une ville en surchauffe,

Un été brûlant, tout se déshabille.

Mais dans chaque instant, un peu d’espoir,

Que vienne la brise, que cesse ce miroir.

 

Car même sous le soleil le plus brûlant,

L’amitié et l’eau sont réconfortants.

Et malgré la fournaise, nous tenons bon,

En attendant la pluie, le vent, l’horizon.

 

Chaque journée est une lutte, un défi,

Mais ensemble, on résiste, on sourit.

Montréal en été, une fournaise étrange,

Mais dans chaque coin, l’espoir s'arrange.

 

L’eau de la piscine, la verdure du parc,

Des oasis de fraîcheur dans ce climat barbare.

Les jeux, les rires, la vie malgré tout,

Sous ce ciel de feu, on reste debout.

 

Et quand enfin, la nuit tombe et rafraîchit,

On rêve de brise, de pluie qui nous sourit.

Mais en attendant, on s’accroche, on espère,

Que cette chaleur extrême finisse par se taire.

 

Montréal brûle, mais nous brillons aussi,

Dans cette canicule, un esprit endurci.

Et quand viendra la fraîcheur, nous saurons,

Que même dans la fournaise, la vie a raison.

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