Raconter des histoires est pour moi une façon extraordinaire de transmettre des émotions ou encore des sensations aux lecteurs. Je suis une personne qui aime partager avec autrui et les histoires que je connais, ou que l’on m’a tout simplement partagées, ne font pas exception à la règle.
Sur ce, prenez votre manteau le plus chaud, votre foulard le plus long et partons pour une petite balade en voiture.
Mon épave
Mon histoire se déroule durant une froide journée de janvier. Je venais de recevoir une toute nouvelle voiture. Ce n’était pas la plus récente, assez obsolète pour être honnête, mais qui tenait la route.
Il était ainsi devenu dans mes habitudes de profiter de cette voiture afin d’effectuer divers déplacements et cette journée hivernale ne faisait pas exception. Ma journée a commencé en allant chercher un ami avec qui j’allais passer la journée. Ayant besoin d'argent comptant, je me suis rendu vers une banque non loin de l’endroit où nous étions. Jusque-là, rien d’étrange ou de suspicieux vous conviendrez.
Mon ami, qui était du genre à avoir constamment une fringale, me proposa de faire escale au McDonald's. Après quelques minutes d’hésitation et un débat sans importance, ce dernier finit par me convaincre et nous allâmes donc en direction de l’arche dorée.
Alors que nous étions en route, je dus faire de nombreux détours en raison des foutus travaux. J’ose croire que vous connaissez comme moi ce sentiment de frustration qui vous envahit lorsque vous faites face à un, deux, trois détours interminables. Sur le moment, je me sentais assez frustré, mais comme aime si bien le dire mon ami : c’est la vie! Une fois notre Saint Graal récupéré, nous retournâmes vers ma voiture prêts à confronter l’autoroute.
Le hic
Alors que j’étais en train de faire marche arrière tout en tournant le volant, je me suis rapidement rendu compte que quelque chose ne tournait pas rond. En fait, le volant tournait, mais les roues, elles, ne voulaient rien savoir. Je me retrouvais à tourner le volant comme un fou sans que la voiture ne change de direction. Imaginez-vous, tourner le volant sans que rien ne se passe. Mon épave qui me faisait office de première voiture venait de rendre l’âme sur le stationnement d’une chaine de restauration rapide. Rien que ça. Grâce à Dieu, nous étions dans un stationnement, mais que serait-il arrivé si nous étions sur la route?
Ce jour-là, si mon ami ne m’avait pas convaincu d’aller au McDonald's, nous nous serions retrouvés sur l’autoroute et Dieu sait ce qui se serait passé… Une simple décision guidée par nos ventres (en particulier le sien) nous a sauvé la vie ou, du moins, d’un accident. Comme quoi, la vie est bien faite. Comme le dit si bien l’écrivain Zig Ziglar : «La pire décision de toute est celle que l’on n’a pas prise».
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