
Après quelques semaines d'absence, j'ai décidé de vous parler de ma rentrée à l’Université de Montréal. L’université, la dernière étape avant la fin du grand périple que sont les études et le début d’une toute nouvelle aventure : la vie professionnelle.
Mes impressions
Lors de mon premier jour à l'université, je me rappelle avoir été impressionné par une chose en particulier : le nombre d’étudiants internationaux. J’avais certes déjà entendu parler du fait qu’il y en a beaucoup, mais le constater par moi-même fut assez déroutant. J’aime la diversité, alors cela m’a rendu encore plus heureux de savoir que j’allais à la rencontre de personnes ayant courageusement quitté leur pays d’origine afin de venir étudier au Canada.
J'ai aussi été impressionné par l’immensité des campus. Dites-vous que je dois, lorsque je me rends d’un cours à un autre, prendre le métro/bus. Mis à part cela, l’amphithéâtre comme salle de classe a bien évidemment été une expérience nouvelle pour moi qui ne me déplait pas. Il faut le dire, on se sent comme dans les films américains. Petit bémol, compte tenu des règles sanitaires, il est assez difficile de garder nos distances, car on est beaucoup trop.
Mon programme
En ce qui concerne mon choix de programme, j’ai décidé d’étudier en kinésiologie pour devenir kinésiologue. La kinésiologie est une discipline scientifique qui étudie les mouvements et postures du corps humain et non humain d'un point de vue biomécanique, articulaire et musculaire. Le kinésiologue est là pour vous aider à progresser en sport et vous conseiller afin de rester en santé.
Pourquoi ai-je fait ce choix ? Pour le simple fait que j’aime le sport (c’est ma drogue) et que je suis particulièrement intéressé par le corps humain (la biologie). Ainsi, mon choix s’est naturellement tourné vers la kinésiologie. Pour le moment j’aime mon programme et je trouve les cours assez intéressants. Reste à voir avec le temps, mais je ne m’en préoccupe pas.
Le saviez-vous ?
Plus de 67 000 étudiants fréquentent l’Université de Montréal. Avec ses quelque 250 programmes de premier cycle, cette dernière accueille plus de 10 000 étudiants étrangers, ce qui fait d’elle la 3e université la plus internationale d’après Times Higer, un journal mensuel londonien spécialisé dans le domaine des études supérieures.
L'Université de Montréal est aussi classée 88e mondiale d´après le Times Higher Education. Pas mal, non ? Avec des revenus de recherches de plus d’un demi-milliard de dollars, l’établissement universitaire figure par ailleurs parmi les universités les mieux classées au Canada, en raison du fort volume de ses activités scientifiques. Une vraie ruche scientifique.
Mon expérience à l’Université de Montréal est pour le moment assez bonne, mais je suis conscient que rien n’est tout blanc et que je finirai, tôt ou tard, par trouver la bête cachée.
J’aimerais finir mon texte en vous partageant mon point de vue par rapport à votre choix de programme; une décision importante. Certes, il y a le côté «argent» qu’il faut, que l’on veuille ou non, prendre en compte. Après tout, il faut bien pouvoir remplir l’assiette, non ? Toutefois, vous devez absolument étudier/travailler dans quelque chose qui vous intéresse. Ne choisissez pas un programme par le simple fait que ce dernier vous rendra «riche». La richesse de votre bonheur ne vaut-elle pas tout l’or du monde ? Se mesure-t-elle seulement ? Il ne faut pas oublier que vous risquez d’effectuer ce travail durant une quarantaine d'années de votre vie (la triste réalité). Comme le dit si bien le philosophe français Edgar Morin : «Il n'y a pas de raison sans passion, et il ne devrait pas y avoir de passion sans raison.»
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