
Voilà un sujet à la fois fort intéressant et mystérieux : le temps. Quand on prend le temps d’y penser, ce dernier est intangible et techniquement, n’existe pas. En fait, oui il existe, mais de la façon dont nous avons décidé de le voir.
C’est simplement une mesure que l’homme a découverte par le biais de la science, permettant d’avoir un repère spatio-temporel. Selon Google, le temps est « un milieu et une notion fondamentale dans lequel semblent se succéder les événements et se dérouler les existences». Il est donc omniprésent depuis la nuit des temps et existe, d’une façon bien différente de la nôtre aux confins de l’univers.
Dans ce texte, je ne vous parlerai pas de science, mais je prendrai la peine de me commémorer le bon vieux temps. Il faut dire qu’autrefois, nous avions la chance de nous promener partout sans nous soucier de tout et de rien et que j’envie ce temps révolu. Voyageons aux confins de ma mémoire.
Le garage des jeunes
Je me souviens de cet endroit comme si c’était hier. Situé dans la rue Forbin-Janson, cet endroit était un garage qui accueillait les jeunes désirant pouvoir s’amuser ensemble en leur offrant un cadre propice et en inculquant des valeurs importantes comme le partage.
Un endroit où vous aviez la possibilité de vous retrouver avec vos ami(e)s et de vous amuser. En fait, je me rappelle que nous avions l’habitude de jouer avec mes compatriotes à un jeu de rôle médiéval-fantastique du nom de Earthdawn. Nous avions passé énormément de temps à sauver des villages entiers en combattant des sorcières, dragons ou esprits maléfiques.
Nous étions devenus une véritable famille. Je me rappelle aussi que l’un des avantages les plus incroyables d’aller au garage des jeunes était celui que nous pouvions aller partout pour un prix moindre : La Ronde, en camping ou encore à la plage. Ces sorties nous faisaient véritablement plaisir. Je tiens à remercier les éducateurs qui étaient là pour nous surveiller et nous transmettre bon nombre de valeurs. Ainsi, du peu que je me rappelle de vous, un énorme merci à Maxime, Sophie, Laurent, Jean-Claude et Vincent. Peu de personnes auraient fait ce que vous avez fait, alors mille mercis d’avoir pris le temps de vous occuper de «morveux» comme nous !
Le mont Royal
Amoureux de la nature que je suis, j’ai toujours apprécié monter des montagnes depuis mon jeune âge. Par chance, il y en a une à Montréal : le mont Royal. Lorsque je prends la peine de le monter, je ne peux m’empêcher de me demander à quoi bon pouvait ressembler cet endroit au temps des autochtones. Vous trouverez la réponse en cliquant ici.
J'ai l'habitude de me rendre sur le mont Royal chaque saison. J’aime marcher, voilà tout et mon côté sportif prend le dessus. Vous aurez donc compris que j’ai de nombreux souvenirs rattachés à cet endroit.
Par exemple, l’hiver passé, mes acolytes de toujours Momo, Leor, Lounas et moi-même, avons pris le temps de profiter d’une des façades de la montagne afin de pouvoir faire de la luge. Je vous conseille vivement cette activité amusante et dynamique à la fois. Sommes-nous trop vieux pour ce genre d’amusement ? Je ne crois pas que l’on puisse être trop vieux pour s’amuser. En fin de soirée, nous avons profité de la vue époustouflante de Montréal recouverte d’un voile blanc. Pour couronner le tout, nous sommes allés manger une pizza européenne.
Monter le mont Royal est un genre de pèlerinage qui me fait le plus grand bien, un peu comme la balade autour de la forêt proche de chez moi dont je vous ai fait mention dans un texte précédent. En fait, une fois arrivé au sommet, une sensation de réussite m’inonde l’esprit et je deviens subitement heureux. Quand on prend le temps d’y penser, une montagne est une parfaite métaphore de la vie. Il est dur de la gravir, mais une fois arrivé tout en haut, vous aurez accompli votre objectif.
Berceau d’autrefois
Le dernier souvenir que j’ai décidé de vous partager est en lien avec mon pays d’origine : l’Algérie. Il faut savoir que je suis resté durant une année entière dans ce pays méditerranéen lorsque j'avais trois ans. Ainsi, j’ai pu renouer avec mes racines. Plus concrètement, j’ai pu apprendre à parler et comprendre l’arabe.
L’un de mes souvenirs les plus forts de cet emplacement est l’endroit de mon enfance : la maison de mes grands-parents. Pour être plus précis, le quartier de mes grands-parents : Ben Djerrah. Je me rappelle encore que nous pouvions, avec mes amis d’enfance, rester dehors à nous amuser durant des heures entières sans nous épuiser tellement nous avions de l’énergie à revendre.
Il y avait de mini épiceries que l’on appelle Hanout qui longeaient la cour et qui nous permettaient de nous sucrer le bec de temps en temps. En fait, ce que j’appelle «cour» est tout bonnement le milieu de trois grands bâtiments. Nous étions les rois du monde entre ces trois grands murs de béton. Comme tout le monde se connaissait, nous étions en sécurité et pouvions nous amuser jusqu’au soir sans se soucier du danger, ou presque. D’ailleurs, certains voisins n’étaient pas très joviaux (avec raison) lorsque nous étions en train de jouer à cache-cache en criant à tue-tête ou encore lorsque nous étions en train de jouer des finales de Coupe du monde avec des roches faisant office de poteaux de buts. Avec de simples objets, nous faisions les plus grandes choses.
Ces souvenirs sont et seront à tout jamais gravés dans ma mémoire. Je suis le genre de personne qui aime bien se remémorer d’anciens souvenirs, mais qui prend le temps de vivre le moment présent pleinement. Après tout, il faut bien que les souvenirs naissent d’un moment spécifique, n’est-ce pas ? Comme le dit si bien le proverbe suivant : « Les souvenirs sont des adieux prolongés sur le quai de la vie. »
Sans tomber dans la nostalgie
Sans tomber dans la nostalgie excessive, je trouve ça important de se remémorer de bons moments passés. Pour bien vivre le moment présent, il nous faut savoir connaître ce que nous apprécions, et ce sont les expériences passées qui nous donnent ces réponses. Ce qui est bien également, c'est que tu as multiplié les expériences au fil de ta vie et, comme nous pouvons le constater dans tes écrits, tu as bien intégré toutes ces expériences et elles te permettent de profiter pleinement de chaque moment de la vie. Bravo!
En réponse à Sans tomber dans la nostalgie par Martin Després
Profiter de la vie est un
Profiter de la vie est un trésor que l'on se doit de profiter au maximum. Merci pour votre commentaire!
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