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La main à la pâte

Publié par Eden Merazka - Mardi 2 avril 2024 - 15:26
Cette année, le ramadan a été différent pour moi. C'est le mois où j'ai vraiment mis la main à la pâte. -Photo: Pexels

Cette année, le ramadan a été différent pour moi. C'est le mois où j'ai vraiment mis la main à la pâte, en plongeant dans la chaleur de la cuisine aux côtés de ma mère. Nous nous sommes attaqués ensemble au bourek algérien et aux empanadas, et laissez-moi vous dire que c'était une aventure qui allait bien au-delà du simple mélange d'ingrédients et de l'application de recettes.

Imaginez que vous vous trouviez dans une cuisine où l'air est imprégné du parfum des épices, où les rires et le tintement des ustensiles ont un rythme propre. C'était nous, ma mère et moi, enveloppés dans le confort de notre maison, embarqués ensemble dans ce voyage culinaire. J'étais son apprenti, enthousiaste et un peu maladroit, essayant de suivre ses mouvements habiles et sans effort.

Apprentissage

Le processus de préparation du bourek était comme une danse. Ma mère me montrait comment étaler les délicates feuilles de pâte, en les badigeonnant de la juste quantité de beurre, puis en y déposant la farce que nous avions préparée ensemble. La garniture, un mélange savoureux qui faisait allusion aux histoires et aux traditions de nos ancêtres, était comme un secret que l'on me transmettait. Plier la pâte juste comme il faut, en s'assurant que les bords se scellent avec une promesse de perfection croustillante, a été un test de patience et de précision. Puis vinrent les empanadas, une aventure dans une culture différente, mais avec la même chaleur et le même amour à chaque étape. Remplir la pâte, crêper les bords - chaque empanada donnait l'impression d'être un petit trésor, une bouchée de saveurs qui attendaient d'être découvertes.

Explosion de saveurs

Au moment de rompre le jeûne, l'impatience était palpable. La première bouchée de bourek a été une révélation : le croquant de la pâte, la riche garniture épicée, un moment de pur délice. Et les empanadas, oh, c'était une symphonie de saveurs, chaque bouchée étant un mélange de tradition et d'exploration. Je suis sorti de cette expérience culinaire avec bien plus que de nouvelles compétences en cuisine; j'ai emporté avec moi des souvenirs précieux, un lien plus profond avec mes racines et une nouvelle passion pour la cuisine. La joie de créer quelque chose de délicieux, de le partager avec ceux que vous aimez, est une forme de magie, une célébration de la vie et de l'héritage dont j'ai eu le privilège de faire l'expérience. Et ces plats, les boureks et les empanadas, ce n'était pas seulement de la nourriture; c'était l'expression de l'amour, fabriqué par des mains attentives, savouré par des cœurs pleins. Sur ce, je retourne aux fourneaux pour une nouvelle recette pas piqué des hannetons.

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