
Alors que les pages du calendrier se tournaient, annonçant une nouvelle saison d'examens, je me suis retrouvé face à un défi familier mais intimidant. La bibliothèque, avec ses étagères imposantes et le léger parfum des vieux livres, est devenue mon sanctuaire. Entouré d'une forteresse de manuels, de cahiers et de mon ordinateur portable constamment ouvert sur des articles de recherche, je me suis embarqué dans mon voyage.
Chaque jour était un mélange de discipline et de détermination. Je me levais avant l'aube, l'esprit déjà plongé dans les formules, les différents exercices musculaires et les troubles musculosquelettiques. Le petit-déjeuner était rapide, se résumant souvent à une tasse de café fort et à un fruit, que je prenais en révisant mes flashcards ou encore les différents schémas sur l’anatomie humaine. La bibliothèque était un microcosme d'énergie concentrée. Je trouvais ma place habituelle, un coin tranquille près de la fenêtre où la lumière du matin était parfaite. Il me prenait parfois l’envie de changer d’environnement pour une heure ou deux, question de stimuler le cerveau.
Oasis et salle de gym... pour évacuer
Je n'étais pas seul dans ce périple ; autour de moi, d'autres étudiants étaient tout aussi absorbés par leurs études, leurs visages reflétant une gamme d'émotions - anxiété, détermination, fatigue. Mes séances d'étude étaient intenses et rigoureuses. Je me plongeais dans mes sujets, disséquant des théories complexes et résolvant des problèmes compliqués. Je faisais de brèves pauses, me promenant dans la bibliothèque ou discutant avec d'autres étudiants, partageant conseils et encouragements. Ces moments de camaraderie au milieu du stress étaient comme des oasis dans le désert. Je prenais aussi le temps d’aller à la salle de musculation afin de pouvoir évacuer tout ce stress.
À l'approche des examens, l'atmosphère s'est tendue. Les nuits s'allongeaient, le sommeil devenait un luxe et la bibliothèque bourdonnait de l'énergie collective des révisions de dernière minute. Je sentais le poids des attentes, les miennes et celles des autres. Mais sous les couches de stress, il y avait une lueur d'excitation, une confiance tranquille née de semaines de préparation. Les jours d'examen étaient flous. Chaque matin, je rejoignais le cortège des étudiants qui se rendaient dans les différentes salles d'examen. Le rituel était toujours le même : une respiration profonde, une révision rapide des notes, puis le plongeon dans le silence ponctué uniquement par le bruit des stylos grattant le papier.
Doute et persévérance
Dans la salle d'examen, le temps semble se déformer. Les heures passaient à toute vitesse ou s'écoulaient avec une lenteur affligeante. J'ai abordé chaque question avec concentration, mon esprit puisant les informations dans les profondeurs de ma préparation de plusieurs semaines. Il y a eu des moments de doute, des questions qui semblaient insurmontables, mais j'ai persévéré, me rappelant les conseils de mes tuteurs de rester calme et d'avoir les idées claires.
Enfin, le dernier examen était terminé. En sortant de la salle d'examen, j'ai ressenti un soulagement surréaliste. Le monde semblait plus lumineux, l'air plus frais. J'étais épuisé, mais sous la fatigue, il y avait un sentiment d'accomplissement. Dans les jours qui ont suivi, alors que j'attendais mes résultats, j'ai réfléchi à mon parcours. La saison des examens était plus qu'un simple test de connaissances; c'était un test de volonté, de résilience et de développement personnel. Quels que soient les résultats, je savais que j'en étais sorti plus fort, plus discipliné et prêt à relever tous les défis qui m'attendaient.
Encore une autre session terminée, je l’ai fait, vous l’avez fait.
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