Le courage, la détermination et la persévérance sont les trois ingrédients magiques d’une bonne réussite dans la vie. Sarah Te-Biasu l’a bien compris puisqu’âgée de 16 ans seulement elle détient 24 médailles (dont une en or!), trois trophées et cinq plaques méritât en basketball.
C’est dans le confort de sa chambre remplie de ses souvenirs sur le terrain que je me suis entretenue avec cette étoile montante qui a été classée numéro 1 des classes féminines 2018.
C : Bonjour Sarah, peux-tu te présenter en quelques mots pour nos lecteurs?
Sarah : Je suis d’origine congolaise, mais je suis née ici. Je vais à l’école secondaire Lucien-Pagé et je suis passionnée par la danse, le dessin et le basket. J’ai deux sœurs et un frère.
C : D’où te vient ton amour pour le basket?
Sarah : «Tout a commencé au parc Pie-X. Je regardais une fille qui s’appelait Cindy et je voulais faire comme elle. Elle était bonne et elle réussissait à déjouer tous les garçons. C’était impressionnant! C’est avec elle que j’ai appris le basketball.»
C : Quels ont été tes débuts dans ce sport ?
Sarah : « J’ai commencé dans l’équipe civile des Monarques et je portais le numéro 1. Le numéro 1 c’est mon chiffre chanceux (rire). J’ai aussi joué dans une équipe de basketball avec ma grande sœur Anaïs.»
C : Dans combien d’équipes joues-tu et quels sont tes numéros?
Sarah : «Je joue présentement dans trois équipes. Tout d'abord, je joue pour l’équipe de mon école secondaire Team Lucien-Pagé et je suis numéro 15. Je joue aussi avec Team Québec avec le numéro 8 et enfin avec Team Canada avec le numéro 4.»
C : Quels sont les joueurs de basket qui t’inspirent?
Sarah : «Derrick Rose et Kyrie Irving m’inspirent parce qu’ils ont le même style de jeu que moi et ils sont des meneurs de jeu tout comme moi. J’aime les regarder jouer parce qu’ils me motivent à donner le meilleur de moi-même. Ma mère, ma famille, ma meilleure amie et une autre joueuse de mon équipe, Donna Ntambie, m’inspirent aussi, car ils me motivent beaucoup. Je suis meneur de jeu ce qui veut dire que je distribue la balle et que je contrôle le jeu. C’est un «genre» de deuxième coach parce que, sans le meneur de jeu, le match est différent et les autres joueurs peuvent être perdus.»
C : Comment le basket t’aide à grandir ?
Sarah : «Le basket, c’est ce que j’aime le plus faire parce que ça aide à rester loin des mauvaises influences. Cela fait neuf ans que j’habite ici (les Habitations Sackville) et c’est quand même un milieu défavorisé, mais le basket m’a permis de ne pas suivre les mauvaises influences et de garder le focus sur des buts à la place de perdre mon temps.» (rire)
C : Ton but futur?
Sarah : «Je voudrais être une joueuse de NBA. Il faut se faire remarquer et ça prend beaucoup d’efforts, mais je suis capable de le faire parce que, dans la vie, il faut persévérer pour atteindre ses objectifs. Tous les jeunes devraient toujours persévérer pour leur avenir.»
À ce sujet, en guise de reconnaissance, Sarah fait un clin d'oeil à Darlington, son premier coach, qui disait : «Même quand c'est dur, il ne faut jamais abandonner».
C : Merci Sarah pour ta belle énergie, tu es une vraie étoile et je te souhaite que du succès pour tes années futures. Go girl!
Voici des liens vers des entrevues et renseignements supplémentaires sur Sarah Te-Biasu:
« Cette année était une revanche pour nous »
RDS.ca
Un total de 337 athlètes représenteront le Québec à Winnipeg
RDS.ca
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