Les réseaux sociaux nuisent-ils à votre santé?

La technologie est au cœur de notre société. Elle nous englobe et contrôle parfois notre vie. Certains utilisateurs ne sont pas conscients des conséquences qu’elle peut nous infliger.

Instagram, Facebook et Snapchat, entre autres, sont des réseaux connus de tous et une grande partie des gens les utilisent constamment. Comment l’utilisation des réseaux sociaux peut-elle affecter notre santé mentale? Dans les paragraphes qui suivent, nous allons démystifier quels sont les trois types d’utilisations négatives.

L’utilisation passive

Cette forme d’utilisation incite l’individu à surveiller un ou plusieurs autres utilisateurs, par le biais de leur profil Instagram, Facebook, etc. À force de voir des gens qui adoptent une vie pratiquement différente d’elle, la personne tombe dans ce qu’on appelle la comparaison de vie. Elle cherchera à bâtir une nouvelle identité, une nouvelle personne et une nouvelle vie à partir de ce qu’elle a pu voir sur les réseaux sociaux même si ce n’est peut-être pas ce que la personne souhaite réellement faire.

Ce genre de comparaison de vie provoque un mal-être chez l’individu, qui peut se détériorer et devenir une maladie mentale telle que la dépression.

L’utilisation intensive

Son nom le décrit, cette utilisation consiste à passer un nombre d’heures considérable sur les réseaux sociaux. Selon David Baker, rédacteur de la revue «Cyberpsychology, Behavior and Social Networking», l’individu affectera, avec le temps, sa santé mentale, car elle ne supportera plus cette charge supérieure. Jour comme la nuit, cette personne utilise les réseaux sociaux. Alissa Sklar, conseillère en éducation, précise que l’individu veut tout le temps savoir ce qui se passe sur cette sphère pour ne rien manquer. Il est important de prendre en considération qu’elle peut manquer des heures importantes de sommeil, plusieurs repas de la maison et se prive d’activités physiques.

Selon moi, il est tout à fait clair qu’en négligeant notre santé physique, la santé mentale sera perturbée. J’ajoute à cela qu’à l’école ou au travail, notre cerveau sera moins efficace. Évidemment, il y a des effets majeurs sur la cognition et notre performance sera plus faible lors de l’usage de médias sociaux de façon non modérée. D’après des analyses, cette forme d’utilisation parvient même à gérer nos émotions. En effet, une chose qui peut être banale et simple pour nous, avec le partage d’opinions des autres, deviendra un élément important.

L’utilisation active

La personne ayant recours à cette manière d’utiliser les réseaux sociaux cherche l’admiration et la satisfaction de la communauté virtuelle. D’après des études, l’individu valorisera certaines choses qui ne font pas partie de son bagage culturel et ni de ses valeurs inculquées auparavant. Malheureusement, elle est maintenant dépendante de cela.

Selon la psychologue Jean Marie Twenge, cette utilisation se qualifie comme ayant le même effet qu’une drogue addictive. L’envie de consulter ces applications devient de plus en plus forte lorsqu’on les utilise beaucoup.

Une solution?

Ces trois manières d’utiliser les réseaux sociaux sont nocives pour la santé mentale d’un individu. Tout réside dans la manière de se contrôler pour qu’ils ne prennent pas le volant de notre vie. Il est sans doute préférable d’opter pour une utilisation occasionnelle des réseaux sociaux.

Sources:

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Perreault, M. (2016). Quand les médias sociaux mènent à la dépression. Repéré à http://plus.lapresse.ca/screens/08c11da3-e19c-4ad3-8a83-0be366022ba7__7C___0.html

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Whitley, R. (2018). L’impact des médias sociaux sur la santé mentale des jeunes. Repéré à https://quebec.huffingtonpost.ca/robert-whitley/medias-sociaux-sante-mentale-des-jeunes_b_12025626.html

Guinta, M. and John, R (2018). Social media and adolescent health. Repéré à Pediatric Nursing. Vol. 44 Issue 4, p196-201.

Sauvé, M. (2017), Facebook favorise « la contagion émotionnelle » à la suite d’attaques émotionnelles. Repéré à https://nouvelles.umontreal.ca/article/2017/06/01/facebook-favorise-la-contagion-emotionnelle-a-la-suite-d-attaques-terroristes/

D’Esnon, P. (2017). Pourquoi Instagram est le réseau social le plus néfaste pour la santé mentale. Repéré à https://www.neonmag.fr/pourquoi-instagram-est-le-reseau-social-le-plus-nefaste-pour-la-sante-mentale-487248.html

Moutot, A. (2017). L’addiction aux réseaux sociaux, nouveau fléau de santé publique. Repéré à https://www.lesechos.fr/19/12/2017/lesechos.fr/0301001502005_l-addiction-aux-reseaux-sociaux--nouveau-fleau-de-sante-publique.html